Botanique

Michel Rossigneux Botanique 15 - détail. Dessin sur papier

La botanique est-elle une science exacte?

Michel Rossigneux croise botanique et humour sur cette série de vingt dessins format raisin. Technique: crayons de couleur sur papier. À la suite de ce travail, il réalisera une série de collages venant compléter cette rêverie autour d’une invention naturaliste.

Un herbier tendre et drôle

L’homme dans sa ferveur est-il capable d’inventer une nature plus riche que celle qu’elle nous propose ?
La question reste ouverte…Passionné de nature, Michel Rossigneux dans une vingtaine de planches, invente une flore inédite.
À l’origine de ce projet, une sorte d’herbier tendre et drôle à la fois.
Inspiré d’insectes, de personnages fabuleux, de fleurs imaginaires, il propose un regard espiègle sur le monde végétal.

Michel Rossigneux renouvelle une expérience du dessin, imitant certaines planches botaniques, prenant des libertés avec les couleurs très saturées.
Il renoue aussi avec un plaisir d’enfant pratiquant à contre courant l’exercice appliqué du coloriage.
C’est aussi ce bonheur particulier que procure une invention débridée alliée à la pratique d’une technique traditionnelle.

Photos de l’exposition des dessins de la série « Botanique » de Michel Rossigneux à l’Espace culturel du Chai de Capendu:

Michel Rossigneux sur le sentier botanique

Enfin, quelques mois après la réalisation de « La botanique est-elle une science exacte », une nouvelle suite s’impose.
Ce travail, comme surgi de la « planche » de Théodore Monod (ici), aborde le sujet sous un tout autre angle.
Finalement, maintenant que nous savons que la botanique nous échappe, essayons de faire la parodie du catalogue!
C’est ainsi que sont nées les vingt planches du sentier botanique.
Néanmoins, l’enjeu passe cette fois-ci par le collage. Ce sont en effet des assemblages faits d’un mélange de photographies de fleurs prélevées dans des catalogues de pépiniéristes.
Les collages ainsi réalisés sont précis, soigneusement découpés et complétés par des dessins au feutre blanc ou argent.
Aussi, les inventions de ces nouvelles associations de fleurs ne manquent pas d’humour, leur originalité est étonnante.
Elles sont réalisées sur fond noir et complètent la première série sur la botanique. Elles montrent l’imaginaire sans cesse renouvelé de Michel Rossigneux.

Des « noms latins » pour un herbier imaginaire
  • Acer Tataricum
  • Juniperus Horizontalis
  • Pyrus Pyraster
  • etc.

Qui plus est, avec une petite touche d’ironie Michel Rossigneux prête à chaque fleur un nom latin. En effet, il trouvait souvent excessif cet acharnement à tout compiler, étiqueter, sur les parcours soit disant édifiants des sentiers botaniques.